Il existe en Belgique les fameuses « Kermesse », des courses qui ne font pas partie de la catégorie UCI, mais qui jouissent d’un niveau vraiment extraordinaire . Pour beaucoup, elles représentent les courses au plus haut niveau du continent européen. 

Qui peut participer

Ce sont des courses auxquelles tous les coureurs professionnels licenciés peuvent participer. En plus des équipes continentales du pays, vous pouvez trouver des équipes de la catégorie Pro Continental et des coureurs et même des équipes complètes du World Tour (Lotto Soudal ou Etixx Quik Step ).

la difficulté de ces courses

Ce sont les circuits dans lesquels on trouve des tronçons de routes goudronnées, des routes en dur, des virages compliqués, des rétrécissements. Le peloton se retrouve en file indienne. Ce sont des parcours avec beaucoup de vent. Les courses durent entre 160 et 170 km et dans lesquelles normalement seulement entre 30 et 60 coureurs parviennent à terminer.

Déroulement de la course

Ce sont des courses qui n’ont aucune organisation de la part des équipes, ce sont des courses à l’attaque de la minute 1 à la fin. C est donc très différentes du contrôle que l’on peut trouver dans les courses UCI avec les équipes Pro Continental et World Tour équipes. Elles sont courues au maximum des capacités dès le premier instant. La capacité du coureur et son placement dans le peloton est essentiel pour pouvoir y réussir.

Profil de coureurs

Ce sont des courses tellement spécialisées que pour les coureurs qui viennent d’un autre pays, et avec un style de cyclisme très différent, il est difficile de juger leurs capacités. En Espagne ou en Italie, les coureurs ont un profil plus grimpeur et cela signifie qu’ils vont à un rythme plus modéré et qu’à la montée ils passent à l’offensive. Cela ne peut pas arriver en Belgique et aux Pays-Bas car le terrain est totalement plat et le profil du coureur est également totalement opposé à celui que l’on retrouve ailleurs.

Ces courses, sont parfaites aussi bien pour les équipes étrangères que pour les coureurs belges, sont de parfaites courses d’entraînement (il y a entre 2-3 « Kermesses » par semaine ) Mais il faut les doser car ce sont des courses avec tellement de stress et tellement de vitesse que cela peut vite vous épuiser physiquement et mentalement.

Elles sont idéales pour préparer des événements prioritaires qui arrivent  les semaines suivantes.

Nous venons de voir la façon dont ces types de courses sont si particulières et comment elles sont disputées. Pour les amateurs de chiffres vous trouverez ci dessous les données de puissance et les types d’efforts qui sont faits dans ces courses. En règle générale les courses durent autour de 3h-3h45′ durée environ . Ces données sont issues d’ un coureur dans un groupe restreint de 50 coureurs capables d’arriver au sein du peloton principal .

Le premier jour, 

  • 50 kilomètres
  •  32 sprints d’une durée comprise entre 5 et 10 secondes au-dessus 
  •  900w, de puissances sur les sprints avec un pic maximum de 1 280w, en plus de un pic de 1144w pendant 5 secondes. 

Cela signifie qu’ il a travaillé sur la puissance neuromusculaire à chaque sortie de virage, ou à chaque fois qu’il devait combler un écart dans le peloton.

  • proche de 46km/h de vitesse moyenne, 
  •  291w mais une puissance normalisée de 340w (presque 4,5w/kg pour ce coureur).
  • 165 battements par minute de moyenne , mais avec un maximum de 195 pulsations

La quantité de travail effectuée dans la zone de puissance neuromusculaire et la zone anaérobie est importante. Évidemment, ce travail dans des zones aussi hautes diminue au fil des km même si le rythme reste soutenu. 

La conclusion que l’on peut en tirer est qu’il faut une grande capacité neuromusculaire et une grande capacité anaérobie pour faire face à ces changements de rythme en début de compétition.

La grande puissance que possèdent la plupart de ces cyclistes, signifie qu’ils ont une incroyable capacité à rouler sur le plat.

Comme on peut le voir sur cette course, le facteur de placement en début de course a joué un rôle particulièrement important. Si on compare les données de puissance de début de course avec celles de fin de course.

Le détail le plus marquant, ce sont les pics de puissance réalisés en course.

Les 32 sprints effectués dans la 1ère heure de la première course, n’ont rien à voir avec les 25 sprints réalisés sur le 750w (environ 10w/kg) dans cette course. Évidemment, être un coureur doté d’une grande puissance neuromusculaire et d’une grande capacité anaérobie est toujours un facteur essentiel pour exceller dans ces courses. Cela nous montre que le facteur de placement et le facteur de compétence jouent un rôle des plus importants.

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